Chez LILM, on aime par dessus tout partir à la rencontre de nos artisans pour découvrir leur travail, échanger avec eux, et recueillir leurs retours sur notre service afin de toujours s’améliorer…
Cette fois-ci nous avons pris la route en direction de la Suisse pour rencontrer Philippe sur le chantier de l’agencement du restaurant Mami Pizza à Lausanne, en Suisse🇨🇭.

Pour ce projet son atelier a réalisé 10 tables (60×70) et une table ovale (180 cm) en Krion blanc avec des chants plaqués laiton et des pieds en bois tournés laqués blanc avec la pointe en laiton. 2 comptoirs de bar également en Krion blanc plaqué laiton ainsi qu’une grande banquette rouge sur-mesure en forme de U surmontée de jolis coussins roses. Dans cet échange, Philippe nous raconte l’histoire et l’évolution de l’atelier familial, de son expérience avec LILM et des projets qu’il a réalisé jusqu’ici.

Tu peux nous parler de l’atelier Zorn ?

L’atelier Zorn a été créé par mon arrière-grand-père qui était sculpteur de métier. Ensuite mon grand-père s’est plutôt spécialisé dans tout ce qui est menuiserie classique type fenêtres, portes, etc. Mon père plutôt monuments historiques et donc moi je suis plutôt parti côté ébénisterie.

J’ai fait les hautes écoles en ébénisterie dans toute la France et spécialisées après en aéronautique côté professionnel. J’ai un diplôme des métiers d’art de l’habitat donc on commence par un CAP, un BAC Pro, un BMA : diplôme des métiers d’arts c’est le plus haut niveau d’étude qu’il y a actuellement en ébénisterie en France. C’est en contrôle continu, on fait des stages chez différents patrons. Pas forcément dans le domaine du bois, on peut aussi aller dans tout ce qui est tapisserie, sellerie, métallerie, serrurerie… tout ce qu’on veut. Ça nous a permis de cibler divers corps de métier et notamment le côté aéronautique qui est aussi un métier très complet : on touche aussi bien à du bois qu’à d’autres matériaux.

Comment es-tu arrivé sur ces spécificités : yachting, aviation ?

Quand je suis sorti de ce fameux DMA, il y a une entreprise sur Bordeaux qui a contacté nos enseignants. Ils cherchaient vraiment des élèves de cette école. Du coup j’ai été embauché directement à la sortie des études et j’ai travaillé là-bas 2 ans. De fil en aiguille je me suis dit pourquoi pas perpétuer le nom « atelier Zorn » mais plutôt dans le côté haut de gamme voire très haut de gamme, d’où l’aviation. Donc on a commencé là-dedans mais on essaye un peu de se diversifier en architecture d’intérieur pour des particuliers, d’où LILM !

agencement d'un restaurant : artisans en train de poser un comptoir de bar
© LILM

Justement les projets que LILM t’a apporté, tu veux peut-être en parler ?

Le premier ça a été le stand pour une marque en Suisse. A cause du confinement ça a été décalé, on sait pas trop ce qui va se passer mais c’est entrain de se faire… Ensuite l’agencement de ce restaurant, Mami Pizza. Il y a également une table en laiton pour un client particulier qui va tomber là d’ici un petit mois. Enfin, une banquette extérieure qui se transforme en table de déjeuner ou de dîner pour un client sur Nantes, ce qui fait donc 4 projets en l’espace de 4 mois. C’est déjà pas mal, c’est même un très bon début, on est satisfaits de ce côté-là !

En volume d’affaire ça représente quoi ?

On est à peu près entre 45 000 et 50 000 € de volume d’affaire avec LILM. Notre chiffre d’affaires sur l’année, lui, se situe entre 500 000 et 550 000 € donc les projets LILM représentent environ 10 % de notre CA.

banquette rouge posée lors de l'agencement d'un restaurant
© LILM

Comment as-tu appréhendé le fait de travailler avec LILM ?

Au début on ne sait pas trop où on va, pour être franc, nous on est pro on est terre-à-terre. Question communication c’est pas forcément notre truc non plus, donc on se dit qu’on va tester ce nouveau concept, ce drôle de concept même parce que c’est tout nouveau. LILM on connait pas, Anthony on se connait pas non plus, on s’est jamais vu on s’est juste eu au téléphone. On se dit peut-être que c’est des rigolos, on se dit ça d’abord mais après quand ça commence à aboutir sur quelque chose de concret, on se dit, en fait ils font quand même quelque chose derrière. Donc ça a bien commencé, c’est en bonne voie, j’espère que ça va continuer comme ça.

Comment gagnes-tu les projets qu’on t’apporte ?

On reçoit le mail de LILM sur notre boîte, on analyse un petit peu le projet qui est demandé par rapport aux photos qu’on reçoit du client, avec la fourchette de prix qui est donnée. Donc on analyse tout ça pour voir déjà s’il y a une cohérence au niveau de la qualité demandée et du budget, ensuite on accepte ou on accepte pas. Après on contacte le client directement pour poser des questions supplémentaires sur les aspects esthétiques, techniques, les matériaux, ce genre de chose… Ensuite on peut réaliser un pré-chiffrage et le retravailler au fur et à mesure avec le client.

zoom sur une table en krion et laiton
© LILM

Selon toi, quelle est la différence avec un process classique ?

Il y a un avantage qui est quand même conséquent c’est qu’on ne cherche pas le travail. Ça c’est quelque chose d’énorme, on n’a pas besoin de faire un salon, de chercher le client partout… LILM nous envoie un mail s’il y a un projet qui nous correspond. Après si on est prit, c’est autre chose mais on n’a pas besoin de chercher le client. LILM, c’est vraiment le gros truc qui nous fait gagner beaucoup d’argent et beaucoup de temps.

Qu’est-ce qui t’as fait gagner les projets que tu as signé ?

Je sais pas du tout, être force de proposition peut être. En technique, en esthétique sur les petits détails… On sait pas vraiment, le client ne nous le dit pas vraiment. Par exemple, pour le projet d’agencement du restaurant c’était peut-être au niveau personnalisation du projet. Je sais que certains confrères refusent certains projets car ils n’ont jamais travaillé tel ou tel matériau. Nous on essaye de le faire. Par exemple pour le Krion c’est peut-être la deuxième fois qu’on en travaille, on apprend. Si le résultat c’est pas tout à fait ça, on va un peu peaufiner par-ci par-là pour arriver à un résultat correct et acceptable.

agencement d'un restaurant comptoir de bar en laiton et Krion
© LILM

Vous êtes artisan menuisier, ébéniste ou agenceur ? Découvrez comment peut vous aider à développer vos ventes !